Aller au contenu

Benjamin

Première tempête de la saison a pour nom: Benjamin.

ça y est, la tempête Benjamin a balayé nos côtes, offrant un spectacle grandiose pour tous les amoureux de la mer et de la photo, comme moi.
Rafales puissantes, vagues impressionnantes, neige volante d’embruns— toutes les conditions étaient réunies pour admirer les explosions d’écume sur les falaises bretonnes.

Appareil photo en main, je suis allé là où j’aime observer la mer en furie :

  • la côte sauvage de Quiberon, où les vagues viennent s’écraser avec une puissance incroyable,
  • la digue de Lomener à Ploemeur, toujours spectaculaire quand les rafales se mêlent à la marée montante,
  • et enfin le port de Doëlan, avec mon spot m’offrant une vue d’ensemble avec la digue et le phare

Entre deux averses, le ciel s’est déchiré pour laisser place à plusieurs arcs-en-ciel, à chaque arrêt, comme un fil conducteur de lumière dans cette journée d’agitation. Chaque spot offrait une ambiance différente, mais la même intensité : celle d’une Bretagne vivante et indomptable, que j’aime tant photographier.

Ces moments me rappellent pourquoi je reviens toujours au bord de mer dès qu’une tempête approche. La photographie de tempête en Bretagne, c’est un mélange d’adrénaline, de patience et d’émerveillement. On rentre trempé, souvent gelé, mais le cœur plein d’images puissantes.

Tempête Benjamin aura ouvert la saison avec panache. Et si elle n’est que la première, l’hiver s’annonce prometteur pour les passionnés de photographie de mer en Bretagne.